Sommaire
TL;DR : le retour inattendu du diesel chez Peugeot et Citroën
- Stellantis réintroduit le diesel dans les gammes Peugeot et Citroën.
- Baisse des ventes de Ludospace électriques due à des prix élevés.
- Les nouvelles versions diesel sont plus abordables pour les familles.
- Les constructeurs réagissent à la pression législative et aux besoins du marché.
Quel est le contexte du retour du Diesel chez Peugeot et Citroën ?
Le groupe Stellantis, qui inclut les marques Peugeot et Citroën, avait auparavant misé sur une gamme Ludospace entièrement électrique avec les modèles Peugeot Rifter et Citroën Berlingo.
Carlos Tavares, le PDG du groupe, a toujours soutenu la transition vers l’électrique, malgré ses propres convictions qui penchent pour une diversité des motorisations.
Cependant, les versions électriques des Ludospace se sont révélées coûteuses, avec des prix dépassant les 30 000 euros, ce qui est considérable pour les familles, principale cible de ces véhicules.
Pourquoi les ventes de Ludospace électriques ont-elles chuté ?
Le prix prohibitif des modèles électriques a entraîné une baisse significative de leurs ventes.
Toyota, avec son Proace en version Diesel, a su tirer parti de cette situation, attirant les clients à la recherche d’options plus économiques.
Les familles, en particulier, recherchent des véhicules à la fois pratiques et accessibles, un critère que les versions électriques ne remplissent pas toujours.
Comment Peugeot et Citroën réintroduisent-ils le Diesel dans leur gamme ?
Peugeot a lancé une version Diesel de son E-Rifter à 27 650 euros, offrant ainsi une alternative 10 300 euros moins chère que sa contrepartie électrique.
De son côté, Citroën a réintégré les motorisations Diesel BlueHDi 100 et BlueHDi 130 dans l’offre du Berlingo, incluant même une version sept places.
Ces initiatives visent à rendre les modèles Ludospace plus accessibles et adaptés aux besoins de leur clientèle.
Quelles sont les conséquences de la pression législative sur les constructeurs automobiles ?
Les législateurs exercent une pression considérable sur les constructeurs, les poussant vers des choix qui ne correspondent pas toujours aux attentes de leur clientèle.
Luca de Meo, dans sa lettre adressée à l’Europe, plaide pour une neutralité technologique, permettant d’atteindre les objectifs écologiques sans dicter les moyens à utiliser.
Il critique ouvertement l’approche des politiques qui imposent des choix technologiques spécifiques aux industriels, sans prendre en compte la réalité du marché et des besoins des consommateurs.
Pour approfondir sur cette actualité, consultez l’article détaillé sur Mobiwisy.
Cette situation soulève des questions importantes sur l’avenir de l’industrie automobile et son adaptation aux exigences environnementales tout en restant fidèle aux besoins des consommateurs.
Le retour du diesel chez Peugeot et Citroën pourrait bien être le signe d’une réflexion plus large sur les stratégies à adopter pour une transition énergétique équilibrée et réaliste.