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Au moment où Jacqueline atteint l’âge de 103 ans, elle apprend que son assurance décès a été résiliée. Cette nouvelle suscite des interrogations et déclenche un conflit familial en quête d’honneur et de justice.
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En novembre 1986, à l’âge de 65 ans, Jacqueline a pris une décision avisée en souscrivant une assurance décès auprès de la caisse interprofessionnelle de prévoyance des cadres, maintenant appelée Malakoff Humanis. Son objectif principal était d’assurer la sécurité financière de sa famille après son décès en recevant un capital.
Pendant 35 ans, Jacqueline a régulièrement payé ses cotisations, démontrant ainsi un engagement sur le long terme. Au fil des années, le montant total versé a atteint 8 785 euros, dépassant largement la garantie de base prévue dans son contrat. Son investissement dans la durée témoignait d’une confiance totale dans le concept de prévoyance et dans la promesse de l’assureur.
La surprise et l’incompréhension ont été grandes lorsque Malakoff Humanis a choisi de résilier puis d’annuler le contrat de cette centenaire. Cette action a été justifiée par une éventuelle non-conformité au code de la mutualité. Cette décision a mis en évidence un possible conflit entre les principes de solidarité mutualiste et la nécessité de protéger les membres les plus âgés de la communauté.
Face à ce qu’ils considèrent comme une injustice, la famille de Jacqueline a réagi rapidement. Ils ont d’abord entamé une procédure de médiation auprès de la Mutualité Française.
Cependant, Nicolas, le petit-fils, envisage d’aller plus loin en lançant une bataille juridique, en se basant sur l’article 1103 du Code civil qui défend le principe de bonne foi contractuelle.
Cette lutte démontre la détermination de la famille à protéger les droits de leur aïeule, tout en cherchant à renforcer la confiance du grand public dans l’industrie de l’assurance.
Le cas de Jacqueline n’est pas unique, il met en lumière un problème plus général au sein de l’industrie de l’assurance. Selon des études et des rapports, un établissement sur trois est signalé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour des pratiques abusives ou un manque de transparence.
Ces constats soulèvent des questions sur l’éthique des compagnies d’assurance, ce qui compromet la confiance des consommateurs et appelle à une réflexion sur les réformes nécessaires pour garantir la sécurité et la protection des assurés.
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