Face à la complexité des droits de succession, l’assurance-vie apparaît comme une solution méconnue. Découvrez comment elle influence la planification de l’héritage futur en contournant les contraintes fiscales habituelles.
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Face à la complexité des droits de succession, l’assurance-vie apparaît comme une solution méconnue. Découvrez comment elle influence la planification de l’héritage futur en contournant les contraintes fiscales habituelles.
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Les droits de succession sont déterminés par des lois strictes. Ils dépendent de la relation familiale entre le défunt et ses héritiers et sont calculés après avoir soustrait un montant spécifique à chaque bénéficiaire.
Ces droits sont calculés sur la part nette qui revient à chaque héritier après avoir déduit les dettes et les charges de la succession. Les sommes perçues d’une assurance-vie ne sont pas incluses dans ce calcul.
La loi encadre aussi ce qu’on appelle la réserve héréditaire, qui est la part minimale du patrimoine devant revenir aux héritiers réservataires, en général les enfants. L’objectif est de protéger ces héritiers contre toute disposition testamentaire ou donation excessive qui pourrait diminuer leur part légitime.
Un contrat d’assurance-vie se caractérise par sa capacité à transmettre un capital à des bénéficiaires désignés en dehors du processus de succession. Les sommes versées dans le cadre de ce contrat ne sont donc pas prises en compte lors du calcul des droits de succession, à condition qu’elles respectent les règles relatives à la réserve héréditaire.
C’est pourquoi l’assurance-vie est souvent considérée comme un outil permettant d’optimiser la gestion du patrimoine et la transmission des biens.
En plus des réductions d’impôt qui s’appliquent, le montant hérité d’un contrat d’assurance-vie peut être sujet à des prélèvements spécifiques, en fonction de l’âge auquel les primes ont été versées.
Ces prélèvements diffèrent des droits de succession mais servent à taxer les contrats d’assurance-vie, dans le but de réguler les avantages fiscaux associés à ces produits.
Les personnes qui reçoivent de l’argent d’une assurance-vie bénéficient d’un avantage fiscal. Au lieu d’être imposées selon les tarifs habituels des droits de succession, les sommes perçues sont soumises à un taux forfaitaire après avoir soustrait 152 500 euros par bénéficiaire pour les paiements effectués avant l’âge de 70 ans.
Cela signifie qu’elles sont imposées à un taux fixe, ce qui souvent entraîne une charge fiscale moins élevée que les droits de succession traditionnels.
L’intérêt fiscal de l’assurance-vie se trouve surtout dans la capacité à léguer de l’argent en profitant d’une taxation moins lourde, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de droits de succession du tout.
C’est plutôt un outil efficace pour planifier la transmission de son patrimoine avec une certaine flexibilité et une optimisation fiscale, tout en respectant les droits de succession légaux.
Si vous versez des primes sur un contrat d’assurance-vie après l’âge de 70 ans, il y a des règles fiscales spécifiques à suivre. Les premiers 30 500 euros de primes, pour tous les bénéficiaires combinés, sont exonérés de droits de succession. Au-delà de ce montant, l’argent est considéré comme faisant partie de l’héritage et peut être soumis aux droits de succession ordinaires.
Cette règle vise à garantir une répartition équitable de l’héritage entre les bénéficiaires, en limitant la possibilité de contourner les droits de succession sur de grosses sommes d’argent.
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