Ce qu’il faut savoir pour choisir le niveau de couverture d’une assurance habitation

Quand on achète ou qu’on loue un logement, on se pose forcément la question de l’assurance habitation. Il est essentiel de disposer d’une bonne assurance habitation pour protéger son logement et ses biens. Dans le cadre d’un déménagement, il peut être nécessaire de la changer pour qu’elle corresponde à la nouvelle situation. Tous les niveaux de couverture de l’assurance habitation ne servent pas les mêmes besoins. En effet, le niveau de garantie peut changer selon plusieurs facteurs.

Dans ce guide, nous partageons nos conseils pour choisir le bon niveau de garantie. Nous commencerons par rappeler l’importance de souscrire à une assurance habitation. Nous parlerons ensuite de la différence entre les garanties intégrées et les garanties optionnelles, pour finir par passer en revue les différents facteurs à prendre en compte pour choisir le bon niveau de garantie.

Qu’est-ce qu’une assurance habitation ?

L’assurance habitation est l’assurance des biens qui couvre les pertes et les dommages causés au logement d’un particulier, ainsi qu’au mobilier et aux autres biens qui s’y trouvent. L’assurance habitation offre également une couverture de la responsabilité civile en cas d’accident dans la maison ou sur la propriété. En d’autres termes, elle est là pour protéger le patrimoine familial.

Dans le cadre d’une location, l’assurance habitation est obligatoire, qu’il s’agisse d’un logement meublé ou non. En revanche, elle n’est obligatoire pour les propriétaires que lorsque le logement fait partie d’une copropriété. Ces derniers peuvent se contenter de souscrire à la garantie responsabilité civile. Il est tout de même conseillé d’assurer son logement à tout moment.

Assurance habitation : garanties intégrées et garanties optionnelles

Une assurance habitation comporte plusieurs garanties. En plus des garanties de base, il est possible de souscrire à d’autres garanties qui ne sont pas obligatoires. 

La garantie multirisque, une couverture de base

Lorsque l’on souscrit à une assurance habitation, on a la possibilité de choisir les garanties. Néanmoins, il existe une assurance habitation multirisque (MRH) qui couvre des garanties de base et qui suffit dans beaucoup de cas. Cette assurance habitation multirisque comprend :

  • la garantie dégât des eaux ;
  • la garantie incendie ;
  • la garantie vol ;
  • la garantie bris de glace ;
  • la garantie catastrophe naturelle ;
  • la garantie événement climatique ;
  • la garantie attentat.

En plus de ces garanties dommages aux biens, l’assurance habitation multirisque inclut automatiquement la garantie responsabilité civile.

Les exclusions de garantie

Attention : il est important d’analyser les exclusions de garantie. Dans chacune des garanties intégrées que nous avons citées plus haut, tous les dommages ne sont pas forcément couverts. Par exemple, la garantie bris de glace couvre les vitres, les fenêtres, baies vitrées, etc. Cependant, elle n’intègre pas systématiquement les luminaires, les ampoules ou les miroirs. Il peut exister des extensions de garantie pour ces éléments.

Les garanties optionnelles

Si besoin, et si le budget le permet, il est possible d’opter pour des garanties optionnelles en plus de celles qui sont déjà intégrées dans le contrat. Parmi elles, on retrouve notamment :

  • la garantie pour les aménagements extérieurs (jardin, piscine) ;
  • la garantie rééquipement à neuf ;
  • la garantie pour les dommages électriques ;
  • la garantie vol de vélo hors du logement ;
  • la garantie informatique ;
  • etc.

Il existe de nombreuses garanties optionnelles, qui augmentent le prix des cotisations de manière relativement importante. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’analyser tout ce qui est compris dans la formule de base avant d’opter pour l’une d’entre elles.

Assurance habitation : les facteurs à prendre en compte pour choisir le niveau de garantie

Afin de sélectionner une garantie qui couvrira tous les risques auxquels le logement sera exposé, il convient de se pencher sur différents facteurs.

La surface du logement

Lorsqu’un locataire ou un propriétaire se rapproche d’un assureur pour souscrire à un contrat d’assurance habitation, la mission de ce dernier est d’évaluer le risque dans le but d’effectuer le calcul de la cotisation. Le nombre de pièces du logement et la surface de celui-ci sont les deux facteurs principaux de ce calcul. Ainsi, plus le logement a de pièces et une surface importante, plus la cotisation est élevée. Il ne faut donc pas commettre d’erreur en annonçant les pièces, ou l’assuré risquerait de payer une cotisation plus cher qu’il ne le devrait.

Il est ainsi important d’évaluer précisément les pièces du logement. Pour cela, il y a quelques spécificités à retenir. Parmi elles, on peut notamment rappeler que : 

  • on considère une pièce comme principale à partir de 7 ou 9 m² ;
  • la cuisine et la salle de bains ne sont pas prises en compte dans le nombre de pièces ;
  • les pièces de plus de 40 m² comptent souvent pour deux pièces ;

Il convient de noter que ces éléments peuvent changer selon les contrats et les assurances. 

La localisation du logement

La région dans laquelle se trouve le logement à assurer doit impérativement être prise en compte. Certaines situations géographiques exposent un logement a de plus grands risques de catastrophes naturelles, par exemple. En montagne, en bord de mer ou à la campagne, les avalanches et les tempêtes sont plus fréquentes. Ces phénomènes naturels peuvent causer des dommages très importants : il faut de ce fait assurer le logement au maximum. Si la maison ou l’appartement se situe dans une région où les orages sont fréquents, il est fortement conseillé de couvrir les équipements contre les dommages électriques. Cette garantie est généralement optionnelle, il est alors important de bien vérifier ce qu’inclut le contrat.

Les équipements du logement

Afin de souscrire à un niveau de garantie approprié, le calcul de la valeur des biens doit être correctement effectué. C’est avec cette estimation que l’assureur établit le tarif de la police d’assurance et détermine l’indemnisation prévue en cas de sinistre. Le risque ici est de communiquer une valeur inférieure à la valeur réelle des biens.

Les périodes d’inhabitation

La clause d’inhabitation est un élément auquel il faut faire particulièrement attention. Dans un contrat multirisque, les différentes garanties ne fonctionnent pas si l’appartement ou la maison est inoccupé pendant plus de 60 ou 90 jours. C’est notamment problématique pour une maison secondaire qui est habituellement habitée durant une certaine période de l’année. Il peut être nécessaire de négocier avec l’assureur pour supprimer cette clause.

Il existe de nombreuses formules chez de nombreux assureurs. Afin de choisir le niveau de garantie qui correspond à ses besoins et à son budget, il convient d’effectuer des devis chez plusieurs assurances pour comparer les offres, et d’éplucher attentivement chaque contrat. 

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